Confronté à une absence de débat citoyen approfondi au sein de la nouvelle instance municipale, Serge Guichard, élu, avance l'idée d'un Café-débats à Palaiseau. Dans une première démarche, il en fait part à des membres de son organisation politique.
Avec Claude Riwan, ils décidèrent de ne pas limiter le champ de cette esquisse de Café-Débats au "politique", sans ignorer cette dimension, bien au contraire.
C'est ainsi que Josette Ballini, militante associative (Parents d'élèves, Comité Paix et Désarmement, syndicat, association « Pour les yeux d'Emilie », Théâtre 91) et fonctionnaire terrritoriale (responsable d'animation à la médiathèque, responsable du foyer des anciens, directrice de structures de petite enfance), fut associée à l'aventure. Le réseau de connaissances correspondant pouvait devenir une partie du public potentiel de ces rencontres à venir.
Ensemble, après s'être intéressés de plus près aux expériences massicoises, où vivaient deux cafés-débats, l'un "Café politique", l'autre "Café philosophique" et après avoir rencontré les animateurs, ils décident de prendre une voie différente, originale.
- Les Cafés-débats seraient organisés à partir de sujets sociaux, dont les dimensions politiques, philosophiques, seraient assumées mais n'en constitueraient pas la "finalité".
- Ce serait dans un lieu "non institutionnel", un vrai café.
- Cela ne s'apparenterait pas à des conférences, tout en étant pleinement un lieu d'éducation populaire.
- Le choix d'intervenants, acteurs sociaux, si possible avec un ancrage local, du moins avec un lien local, s'imposait aussi. Plus que des "intervenants", des invités ayant une légitimité et une compétence pratique, associative ou militante, à qui l'on demanderait une intervention "courte" afin d'avoir réellement le temps du débat, seraient les bienvenus.
Un moment décisif dans l'élargissement du cercle des fondateurs fut la rencontre avec Françoise Teillagory qui, rapidement , contribua avec efficacité à la création puis à la pérennité de ce Café-débats à Palaiseau.